| Le Coachella Valley Music and Arts Festival se  tient chaque année en Californie et est attendu par des milliers de personnes :  c’est une façon d’écouter la meilleure musique alternative, une pelouse géante  remplie de hippies à chapeaux d’été, et le seul endroit où l’on peut croiser les  membres des meilleurs groupes s’amusant avec des voiturettes de golf.   Pour Brooke Fraser, Coachella 2009 était  l’événement qui a réveillé à nouveau son désir de faire de la musique. C’était  en avril, et la chanteuse et auteur Néo-Zélandaise était épuisée et vidée après  3 années complètes de tournée pour son deuxième album, Albertine, (sorti en 2006). Cet album resta dans le top 20 pour  presque 1 an dans son pays.« J’étais tellement fatiguée, je pouvais à  peine sortir du lit » dit Brooke, « même penser à écrire de la  musique pour mon troisième album paraissait épuisant ».
   Pendant le festival, Brooke Fraser écoutait un  de ses groupes préférés, Fleet Foxes. « Robin Pecknold commença à chanter  et la pureté de sa voix semblait faire fondre tous les souvenirs de trauma et d’écœurement »  évoque t’elle. « Les autres voix le rejoignent et tout sentait humain et  honnête ; tout le monde écoutait. C’est à ce moment que je me suis rappelée du pouvoir  de la musique en tant que langage, en tant que connecteur. Je me suis rappelée  que j’avais reçu le don de parler le langage spécifique de la musique, et j’ai  réalisé que je n’avais pas l’option de devoir me résigner au silence, et je ne  le voulais pas ».   L’expérience inspira la chanson  « Coachella » - un des sons émotionnellement résonant du nouvel album  de Brooke Fraser Flags, un album rêveur,  une collection alternative-pop qui expose son soprano agile, des mélodies  porteuses et un talent pour raconter des histoires à travers les vies vibrantes  de personnages sur les chansons comme « Betty », « Crows and  Locusts », « Jack Kerouac », et « Ice on Her Lashes ».  « Je n’ai jamais utilisé autant de personnages ou autant de narration dans  mes compositions que sur cet album ». « Dans mes albums précédents (What to do with Daylight et Albertine), je chantais en racontant mes  propres histoires, ce pourquoi j’étais aussi épuisée après la tournée.
 « Albertine » était inspirée d’événements et de personnes  importantes et chaque fois que je chante ces chansons, je retourne à ces moments  où mon cœur était déchiré. Donc chanter des chansons aussi importantes presque  tous les soirs pendant 3 ans eut de vraies conséquences.
                              Dans Flags,  c’est toujours moi qui parle, mais à travers des voix de personnages et  histoires différentes. Il y a plus de chances de survies ».
 « Betty » (coécrite avec Jon Foreman  de Switchfoot et Ben West du duo indé The Real Efforts of Real People) est à  propos d’une fille cool et inaccessible qui cache sa tache de naissance  canadienne - une métaphore voilée pour toutes les autres choses qu’elle a peur  de montrer au monde. « Crows and Locusts » est une  histoire à la Steinbeck, d’une famille de la ferme, témoin de divers fléaux.
 « Ice On Her Lashes » est une méditation  sur cycle de deuil. « Il y a ce moment quand tu reçois un appel et que tu apprends  quelque chose qui te bouleverse, tu vois le monde continuer à tourner, alors  que ta vie vient de changer à jamais ».
 D’autres moments forts de l’album inclus le  titre pub délirant « Orphans, Kingdoms », l’énergie de  « Something in the Water », « Who Are We Fooling ? »,  un duo avec Matt Hales de Aqualung, et le titre de l’album « Flags »,  une méditation sur l’injustice.
 Brooke Fraser écrit ses chansons avec  enthousiasme, voyageant à travers le monde, avant de s’installer avec son mari  à Los Angeles. Une fois à L.A, Brooke Fraser invite un groupe de musiciens locaux,  entre autres les guitaristes Michael Chaves et David Levita (qui joua sur « Albertine »), à la rejoindre en  studio où ils préparent les morceaux de Flags.  Guitare acoustique, guitare électrique, basse, batterie, piano, cordes, cor  d’harmonie, percussions délirantes composent cet album.
  L’album était mixé par Joe Zook et produit par  Brooke Fraser elle-même.   « J’ai toujours écrit  et joué mes propres chansons et j’ai toujours eu mon mot à dire sur la façon dont  elles sont produites, donc le fait qu’on me demande « qui est-ce qui va  produire ton prochain album ? » me frustre beaucoup. C’est comme  demander « quel homme va m’aider à être musicienne ? » Je suis  une bonne musicienne et je sais ce que je veux. Je ne voulais pas le son de  quelqu’un d’autre. Je ne voulais pas l’idée du son de quelqu’un d’autre. Je  voulais mon son » La confiance de Brooke Fraser est le résultat  d’une vie plongée dans la musique. Sa mère la trouva sur le piano en train de  jouer « Do-Ré-Mi » de La  mélodie du Bonheur quand elle avait tout juste deux ans, et s’assura  que sa fille eut toujours accès à des instruments. Brooke Fraser grandit à Wellington,  et son souvenir le plus lointain de musique est de regarder son grand-oncle  Athol, « un joueur de trompette manchot », entrainant sa respiration  circulaire sur sa corne. A 7 ans, elle commença des cours de piano. A 12 ans,  elle commença à écrire des chansons. « J’ai réalisé que je me sentais chez  moi pendant que je composais des paroles et mélodies ». « Et j’ai  toujours écrit depuis ».   Brooke tombe amoureuse des mots et mélodies  intemporel de James Taylor, Carole King, Joni Mitchell et Paula Cole, et commence  alors la guitare. En 2002, âgée de 18 ans, Fraser signe avec Sony Music et déménage  à Auckland où elle joue régulièrement dans des bars pendant qu’elle écrit ses  chansons qui apparaîtront dans son premier album, What To Do With Daylight. Cet album, lancé en Nouvelle Zélande en  2003, entra #1 et sera disque d’or la même semaine. L’album sera vendu à plus  de 120 000 copies en Nouvelle Zélande, et resta dans le Top 10 du classement  d’albums pendant un an. L’album engendra 5 Top 20 singles ce qui fera de Brooke  Fraser une star dans son pays d’origine, entraînant la tournée en 2004 en  Australie et Nouvelle Zélande avec John Mayer et David Bowie.   En 2005, Brooke parti en voyage au Rwanda, 11  ans après un génocide qui mis en cause la vie de presque d’1 million de  personnes. Pendant son séjour, elle rencontra et lie une amitié avec de nombreux  Rwandais qui se confient à elle, y comprit un orphelin nommé Albertine,  l’homonyme de son deuxième album, qui a été lancé aux Etats-Unis en Mai 2008. L’album Albertine monta #5 dans le classement  d’album digital des Etats-Unis. En Septembre, Brooke commençait une tournée,  gagnant le cœur du public  avec sa chaleureuse  présence sur scène.   Maintenant, elle revient avec son nouvel album Flags, le titre inspiré par ses voyages  d’écriture dans des parties du monde les plus isolées des Etats-Unis. « Je  traversais ces paysages incroyables et je pensais à toutes les personnes qui  avaient travaillé ces terres et ce à quoi leurs vies pouvaient ressembler. Un  jour, l’image d’un drapeau me traversa l’esprit et j’ai pensé, nos vies sont  comme des drapeaux –ils volent pour un peu de temps, un piquet à terre,  marquant notre territoire ».« On fait voler nos couleurs -notre  histoire, notre système de croyances, notre culture, notre identité - mais un  jour, notre drapeau s’usera et retournera à terre et le drapeau de quelqu’un  d’autre remplacera le notre. Je sens que ce thème se tisse entre mes nouvelles  chansons, comme ‘Ice On Her Lashes’, ‘Crows and Locusts’ et bien sur, ‘Flags’.  Les personnages dans ces chansons sont des drapeaux, et maintenant on vient  planter nos drapeaux dans la terre où d’autres drapeaux flottaient auparavant. »
   Flags était lancé par Wood & Bone Records le 12  Octobre 2010. L’album atteint #1 dans le classement d’albums de Nouvelle  Zélande, #3 en Australie et entra #59 dans le classement Billboard Top 200 aux  Etats-Unis. L’album est remis Disque d’Or en Australie et 3 fois Platine en  Nouvelle Zélande. Son premier single, « Something in the Water », est un radio  hit autour du globe. La tournée de  Brooke aux Etats-Unis, Nouvelle Zélande et Australie pour Flags affiche complète– suivant une prochaine tournée aux  Etats-Unis, ainsi qu’une visite en Europe pour sa toute première tournée en  Angleterre, Irlande, France, Allemagne et Italie. Glide Magazine décrit Flags  comme « … une merveille. Des images lyriques éblouissantes aux invités vocaux  impressionnants qui la rejoignent (Cary Brothers, Jon Foreman et Aqualung parmi  eux), de la performance surréel et stupéfiante de Fraser aux sons de grandes  envergures, ce disque est baigné dans la beauté et s’identifie comme une des  plus remarquables réussites de l’année 2010 » USA Today nomma l’album  « une des plus belles surprises de cette année », Venus Zine dit  « Elle semble être comme Jenny Lewis profitant du Swell Season » et Women’s  Wear Daily la surnomme « The Kiwi Norah Jones » |